Test flash – Overwatch (PS4, Xbox One, PC)
Après une phase d’open bêta qui aura rassemblé plus de 9,7 millions de joueurs toutes plateformes confondues, le FPS de Blizzard dont tout le monde parle est enfin arrivé !
Overwatch, c’est deux équipes de six joueurs qui peuvent choisir entre 21 agents, divisés en quatre classes : attaque, défense, tank et soutien. À chaque mort ou dès que vous êtes dans votre zone de réapparition, vous avez la possibilité de changer d’avatar. Bien entendu, l’équipe peut être constituée du même héros pour chaque joueur, mais c’est bien sûr fortement déconseillé pour une question d’équilibrage.
Chaque personnage aura des attaques de base, une ou deux attaques secondaires (soumises à un délai de rechargement) et une attaque ultime, qui se chargera progressivement via une jauge. Cette dernière est fonction du temps passé dans la partie avec le héro que vous jouez, mais aussi par les dégâts infligés et reçus.
Chaque avatar dispose de son propre lore, et sur les 21 personnages que compte le jeu actuellement, aucun n’est une copie de l’autre. Ils peuvent tous être utiles, et amèneront tous une approche différente au cours de la partie. Par exemple, un Reinhardt permettra à votre équipe d’avancer à couvert grâce à son bouclier, mais pourra être contré facilement par la grenade aveuglante de McCree. Celui-ci pourra lui même se faire descendre par Fatale, et ainsi de suite. C’est l’une des grandes forces d’Overwatch : l’équilibrage des personnages est particulièrement travaillé, et chacun d’eux apportera à l’équipe son lot de forces et de faiblesses.
Les combats se déroulent sur 12 cartes différentes, à travers 4 modes de jeu :
Attaque : une équipe doit prendre des objectifs, l’autre les défendre.
Escorte : l’équipe attaquante doit escorter un convoi jusqu’à un point donné.
Contrôle : les deux équipes doivent se disputer un point et le contrôler. Pour gagner la partie il faut gagner 2 manches.
Attaque / escorte : prenez les objectifs puis escortez le véhicule jusqu’à bon port.
Les modes de jeu sont classiques : partie rapide, partie personnalisée, contre l’IA, ainsi qu’un mode compétitif (disponible prochainement, visiblement pour le mois prochain).
Également au programme, un mode “champ de tir” pour tester les héros, ainsi que le mode choc de la semaine : des parties aux règles exceptionnelles, avec par exemple un choix de héros aléatoire ou des statistiques à 200%.
Votre compte dispose de son propre niveau qui augmentera au fur et à mesure des parties, ce qui vous permettra de débloquer des coffres contenant au hasard des skins, taunts, tag, postures ou des pièces d ‘or qui permettent d’acheter différents éléments cosmétiques pour vos héros.
Un système de récompense s’affichera à chaque fin de partie afin de déterminer le joueur qui s’y est distingué.Le shop intégré au jeu vous permet aussi d’acheter des coffres pour 1.99€ l’unité.
Overwatch ça donne quoi au final ?
Overwatch est un très bon jeu, nerveux et addictif. J’y ai retrouvé la pêche, la vitesse et la précision d’un Unreal Tournament avec la cohésion d’équipe d’un Team Fortress 2.
Techniquement abouti et optimisé sur PC comme sur consoles, Blizzard nous offre ici un jeu fun et équilibré, mais également très accessible. Les différents agents ont tous un gameplay différent, qui permettra à des joueurs de tout niveau de prendre immédiatement du plaisir. Le studio californien a également apporté un soin tout particulier à l’histoire des personnages, mise en scène avec gout à travers des courts-métrages d’animation que je vous conseille vivement.
Test réalisé par Dogeaters, contributeur pour Hypergames.
Résumé: Beau, nerveux, doté d'une direction artistique colorée et d'une bonne bande son, Blizzard nous offre ici son premier FPS qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs.
Va vraiment falloir que je m’y mette sur ce jeu. J’en entends que du bien